Il y a de ces fils qui ont une attractivité toute particulière…Et c’est le cas incontestablement de Furry de Durable.
Quand je l’ai testé, ma fille de 7 ans ne pouvait s’empêcher de le caresser, tant il est doux, avec déjà le rêve tout haut exprimé d’un nouveau doudou comme ceux-ci
Pour ma part, je ne demande pas mieux que de combler la jeune enfant mais je trouvais qu’elle avait déjà bien assez de doudous, je lui ai donc proposé le gilet « Stella »
Modèle gratuit, disponible en français. La proposition fut acceptée avec enthousiasme et le coloris fut choisi dans la foulée.
C’est un modèle facile, ce qui est éminemment souhaitable pour ce genre de fil ! Il est construit sans diminution pour les emmanchures et entièrement tricoté en point mousse, qui lui donne cet aspect légèrement rayé.
Bon, maintenant, vous connaissez mes petites manies, il était hors de question de le faire comme décrit selon les instructions mais bien de l’adapter sans couture (si ce n’est au niveau des emmanchures).
A priori, rien de bien sorcier, cela devient routinier pour moi, sauf que de bêtes détails viennent compliquer les choses.
Tout d’abord, les boutonnières : dans une construction classique, on fait d’abord un premier côté, puis quand on fait le suivant on connaît déjà le nombre de lignes pour obtenir la hauteur totale et on peut dès lors calculer facilement le nombre de rangs entre 2 trous.
En faisant le dos et les 2 devants d’une pièce, ce nombre de rangs doit être évaluer à partir de la deuxième boutonnière. J’avais manifestement mal estimé les choses, ce qui m’a amenée à devoir en faire une de plus.
Rien de bien critique en définitive mais effectivement, cela donne une répartition des boutons un tantinet trop serrée, je trouve.
Deuxième détails qui amène à la réflexion : en temps normal, je fais d’une pièce jusqu’aux diminutions d’emmanchures et puis, je termine chaque morceau séparément. Oui mais là, c’est une emmanchure droite dont la largeur n’est pas spécifiée sur le modèle. Donc, à partir de quand fallait-il faire la séparation ?
J’ai donc fait une première manche (jusqu’à sa largeur max) pour déterminer la hauteur sur laquelle je devais travailler les devants et le dos séparément. Puis j’ai terminé et assembler ceux-ci.
Puis seulement, j’ai terminé les manches (parce que je fixe la longueur de manches sur base du reste assemblé).
Dernier détail qui m’a sorti de ma routine : c’est le point mousse. Comme je fais les manches en rond, le point mousse se tricote un rang sur deux à l’envers. Chose qui m’avait dans un premier temps échappé, tellement habituée à travailler en jersey, donc j’ai laissé quelques rangs en jersey, sur ce type de fil, ce n’est pas visible.
C’est évidemment un projet vite fait puisque tricoté en numéro 8. J’ai fait la taille 122-128. Commencé le 6 août et terminé le 9 septembre. Le travail aux grosses aiguilles n’est pas ce que je préfère mais pour un petit projet de temps en temps, ça passe et en plus si c’est pour faire plaisir.
À ce niveau-là, l’objectif est atteint, elle l’adore.
Moi, j’aime beaucoup sa couleur qui donne du relief avec le bout des poils plus clair.
Le fil est super doux, et pour un fil « fausse fourrure », il est extra, il ne perd pas ses poils.
Il est très joli ! On a envie de toucher. On comprend que Rosalée l’aime beaucoup.
Merci Patricia.