J’ai le grand plaisir de vous annoncer l’introduction des fils « Sous le noyer », laines locales naturelles, dans l’assortiment de La Roulotte.

Un grand plaisir parce que la démarche de Florence entre en parfaite résonance avec mes valeurs. Et je vous parlais dans mon précédent article, plus « intime », d’une période de questionnements et de l’importance de faire des choix qui sont en accord avec ce que je suis vraiment.

Alors, qu’est-ce qui m’a touchée directement dans ce projet ?

  • le refus de considérer la laine comme un déchet
  • l’utilisation de ressources locales
  • le soutien d’éleveurs wallons à travers un circuit court.
  • l’utilisation notamment d’herbes pour les teintures dont certaines pourraient se trouver dans votre jardin

 

 

La laine, un déchet ?

En tant que tricoteuse, voilà une considération bien interpellante, mais oui, en Wallonie (mais ailleurs aussi, j’avais eu l’occasion un jour d’en discuter avec un berger vosgien qui devait payer pour évacuer le produit de ses tontes), la laine des troupeaux est considérée comme un déchet et est difficilement valorisable par l’éleveur.

 

 

L’utilisation de ressources locales.

Oui, c’est sûr, ce sont des laines de moutons élevés sous nos latitudes, des fils assez rêches, des laines rustiques. Je ne vais pas vous parler de douceur délicieuse ici. Mais l’usage d’un fil 100 % laine, non traitée, a ses avantages. Il garanti une vraie chaleur avec une bonne thermorégulation, parfait pour une frileuse. Un fil qui accroche un peu va aussi très bien convenir au jeux de couleurs de type jacquard ou intarsia comme mon manteau « Hortensia» pour lequel j’avais justement utilisé ce type de fil mais venant de Norvège. Alors tant qu’à faire, si on a la même chose « bien de chez nous », hein…Il suffit comme toujours de bien faire correspondre son fil au type de projet envisagé. Ici quelque chose qui ne va pas être porté directement sur la peau nue.

 

Le circuit court

Comme Florence nous le détaille sur son site , le circuit court permet la traçabilité et la garantie des conditions d’élevage. Et pour moi, ce contact direct, c’est un vrai acte résistance à la tendance actuelle à toujours plus de déshumanisation (les grosses structures où l’on ne connaît pas ses interlocuteurs, les répondeurs automatiques quand on téléphone, les renvois systématiques vers le site internet, les « chats » automatisés,…). Voir et discuter avec quelqu’un, c’est tellement plus enrichissant et agréable.

 

 

 

L’usage des herbes

C’est la cerise sur le gâteau : les « herbes du jardin », j’aime le jardinage, j’aime les fleurs, j’aime les plantes, leur beauté et leur magie. Alors, pour moi , c’est un petit « plus », significatif.

 

Bref, voilà le pourquoi.

La Roulotte propose « Sous le noyer »